•Nom: Shundari •Prénom(s): Maya •Surnom(s): Aucun •Age: 23 ans •Sexe: Féminin •Situation: Célibataire •Orientation sexuelle: homosexuelle • Élément: Lumière | •Origines: Centre •Lieu de naissance: Arkados •Classe: Gardien •Race: Humain •Guilde: Les Protecteurs Blancs •Métier: Gardien •Classe sociale: aisée •Camp: Evolutionniste |
Point de vie et points de magie:
Point de vie | 20 |
Points de magie | 20 |
Rigueur, organisation, précision et efficacité sont les maîtres mots de cette femme dure comme l'acier de sa lance. Froide le plus souvent, distante avec ceux qui l'entourent, elle ne se confie guère à personne, exceptée à une chouette effraie qu'elle a baptisée Plume.
Maya est d'un calme olympien et ne s'énerve jamais : elle sait peser le pour et le contre d'une situation pour mieux la prendre dans sa globalité et agir en conséquence.
Sûre d'elle, elle remet peu en question son savoir et ses méthodes parfois brutales pour parvenir à ses fins.
C'est quelqu'un d'extrêmement dévoué à la cause de la Lumière, de l'Ordre et de la Justice. Dans son esprit, elle est née pour éloigner l'Astral qu'elle juge impur et bannir de ce monde les Ayons qui font tant souffrir la population.
On ne connait pas vraiment de faille à la carapace de froideur de cette femme mais certains disent que les enfants la font fondre et paraître comme une "vraie" femme.
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Maya aurait pu être une femme superbe superbe si elle prenait plus de temps pour s'occupe d'avantage d'elle-même : son visage porte les stigmates de ses précédents combats, notamment une importante brûlure sur tout le côté gauche du visage qu'elle cache à l'aide de sa large capuche ainsi qu'une cicatrice lui barrant le menton.
Ses épaules sont assez carrées et sa musculature plutôt imposante, due à des années d'entraînement au combat.
Avoir la foi, c'est bien, avoir la foi et tout faire pour la protéger, c'est mieux.
Je suis née un matin d'hiver, aux abords de la capitale. Ma mère, une jeune femme vivant dans la rue et n'ayant pas le moindre revenu autre que celui offert par les hommes en échange de son corps, avait beaucoup de mal à nous maintenir toutes deux en vie. Pourtant, elle y parvenait. Je ne sais pas comment elle réalisait ce miracle quotidien qui était tous les jours de me donner à manger. Trois fois par jour, ds repas équilibrés. Je sais que quelques fois elle sacrifiait son repas pour me permettre de manger. Et moi, pauvre petite bouche affamée qui ne voyait pas l'abîme dans lequel elle se trouvait, je continuais de manger et de grandir, en réclamant toujours plus. J'étais une enfant vigoureuse, et j'étais du genre à tant et tant me dépenser dans les rues de la capitales que j'avais toujours faim. Alors ma mère disparaissait, un regard plein de douleur posé sur moi, et elle ne revenait que plus tard, me donnant de la salade, du pain, des légumes, et même quelques fois de la viande. Nous vivions peut-être dans la rue, mais j'étais bien plus heureuse que la plupart des jeunes enfants de mon âge. Et bien que sa vie n'était pas facile, je pouvais voir dans son regard qu'elle était heureuse de me voir ainsi.
Je ne connus jamais mon père. Et je crois bien que ma mère était bien en peine de le connaître elle aussi. Mais cela, cette présence masculine soi-disant nécessaire au bon développement de l'enfant ne nous avait jamais manqué. Après tout : nous n'étions certes pas riches, mais nous étions heureuses.
Du moins jusqu'à ce que cet Ayon brandit son poing en ma direction et que ma mère voulut me protéger. L'énorme membre s'écrasa sur son visage, broyant d'un coup les chairs et les os. Il ne resta du haut du corps de la femme que j'aimais le plus au monde qu'un amas de chairs sanguinolentes. Je pleurais de tout mon corps et, incapable de bouger, je ne pus rien faire pour éviter le nouveau coup qui à coup sûr allait m'ôter la vie. Pourtant il ne vint jamais : un home s'était interposé entre moi et le monstre et lui avait brûlé le visage à l'aide d'une arme que je n'avais jamais vue. L'énorme créature tomba raide morte, entraînant avec elle toute ma joie et mon innocence.
L'homme se tourna enfin vers moi, me dévisagea. Je devais avoir tout juste dix ans à ce moment-là et il avait du mal à comprendre ce que je pouvais bien faire encore ici. Notamment pourquoi cet Ayon nous avait prises en grippe, ma mère et moi. Comme si je pouvais le savoir.
Il avait alors décidé de me prendre sous son aile lorsqu'il comprit que la femme écrasée n'était autre que ma mère. Il m'emmena chez lui, me fit prendre un bain. Cette expérience était d'ailleurs nouvelle pour moi, qui n'avait jusque là que pris quelques rapides douches dans les rivières près de la ville.
Puis il me donna à manger. Je restai d'abord interdite devant tant et tant de nourriture, tant de légumes différents, de viandes, de poissons et de sauces que je ne pus faire le moindre mouvement pendant au moins cinq minutes. Mon tuteur eut un air amusé et m'expliqua que je pouvais me servir autant que je le désirais, que tout ceci était destiné à "sa petite protégée" comme il avait décidé de m'appeler.
Quelques années avaient passé et j venais tout juste d'entrer dans l'adolescence. Un jeune baron, du nom de Boris, avait décidé que nous devions nous marier. Certes nous nous aimions, du moins moi je l'appréciais. Mais lui, apparemment, voulais m'épouser. Je n'étais pas vraiment d'accord, déjà parce que je ne me voyais pas en parfaite femme de maison. Hors Boris était quelque peu macho et ne m'aurait pas permise de faire autre chose que de s'occuper de sa maison. Ensuite, parce que je ne l'aimais pas, tout simplement. Mon coeur appartenait déjà à quelqu'un d'autre, dont le nom s'est perdu au fil des années qui ont suivi. Et j'avais beau dire à Boris que j'étais amoureuse d'une autre personne il ne démordait pas de son idée de mariage ... Jusqu'au jour où il découvrit de qui j'étais amoureuse. Il décida alors de m'humilier en public, et par la même occasion la personne concernée ... Ainsi la fille aînée de la comtesse Lysaria me quitta pour aller se réfugier en tant que prêtresse dans l'un des temples de la cité, trop honteuse de ce qu'avait fait Boris. Et moi ... Je lui en ai voulu. A tel point q je voulus le tuer dès qu'il vint vers moi avec ses copains pour enfoncer le clou. "Car des femmes qui aiment des femmes, c'est pas normal" d'après eux. Alors je leur fis comprendre qu'ils ne valaient rien. Et je leur donnais une leçon de combat qu'ils n'étaient pas prêts d'oublier : tous partirent au moins avec un membre cassé ... les combats de rue de mon enfance m'avait servi.
Quand je fus rentrée chez mon tuteur ce soir-là il m'attendait, la mine grave. Il avait eu vent de ce qu'il s'était passé chez le baron et voulait me dire que ce n'était pas de ma faute. Mais cependant je devrais apprendre à me contrôler ... Et puis il avait aussi décidé de me former aux arts du combats "parce que j'avais du potentiel" d'après lui. Ainsi j'appris à manier la lance dans le but de détruire et de bannir tous les Ayons. Et enfin, on me présenta à la Reine, qui me confia mon arme. J'avais enfin atteint l'un des objectifs de ma vie.