Mei Tsin
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| Sujet: Mei Tsin Dim 12 Déc - 13:15 | |
Mei Tsin •Nom: Mei •Prénom(s): Tsin •Surnom(s): // •Age: 23 ans •Sexe: Féminin •Situation: Célibataire •Orientation sexuelle: Hétérosexuelle •Nom du parent divin ÉCRIRE ICI | •Origines: Dieu du Chaos •Lieu de naissance: Domaine de ... •Classe: Chevalier Noir •Race: Démone •Guilde: Aucun •Métier: Mercenaire •Classe sociale: Très aisée •Camp: Traditionaliste |
Point de vie et points de magie:
Point de vie | 30 | Points de magie | 20 |
Tsin n'a jamais été quelqu'un très disposé à créer des liens avec autrui. Vivant autrefois coupée du monde extérieur, tout ce qui est relation et sentiments positifs lui échappe complètement. Elle ne peut pas comprendre que quelqu'un, qui que ce soit, puisse éprouver quelque chose pour autrui sans une arrière-pensée. C'est la cause principale de sa froideur, de sa méfiance et de son manque de respect. On peut facilement la qualifier d'insociable. Franche et directe, notre démone n'hésitera pas à dire le fond de sa pensée. Le fait qu'elle puisse blesser les autres ne l'effleure pas, quand bien même ce n'est pas le but. Mais, même si elle excelle dans l'art de la provocation, elle n'en reste pas moins impulsive. Fonçant tête baissée la plupart du temps, elle ne prend jamais en compte les conséquences de ses actes. Et, si Keiki n'avait jamais été là pour l'arrêter, son manque de sang froid l'aurait mené à sa perte depuis longtemps.
Mais, si presque tout ce qui est vivant répugne et désintéresse Tsin, elle voit en la mort une source de distraction bien réelle. Ce qui explique son amour pour les combats sanglants et les torrents de larmes. Il n'est donc pas surprenant que tout ce qui est romantique l'ennuie au plus haut point. Ce qu'elle recherche, elle, c'est l'action. Les montées d'adrénalines, l'exacerbation de ses sens lors d'un combat et la respiration saccadée lorsqu'il est achevé.
Mais, si elle voue un profond respect à Keiki, et seulement à lui, et que c'est lui qui prend le plus souvent les décisions lors des missions, elle ne lui laissera jamais la possibilité d'influencer le cours de sa vie. Elle aime dire qu'elle est libre. De ses actes et ses pensées. De ses choix et de sa destinée. Mais elle sait pertinemment que ce n'est pas totalement vrai ...
Entre elle et Keiri, ce n'est que de la simple camaraderie. Et elle n'attend pas plus de lui. Ensemble, ils forment un binôme de mercenaire redouté. Mais, dernièrement, le jeune homme à commencer à s'intéresser à notre démone. Ne pouvant pas le tuer, comme tous les autres, elle se retrouve complètement perdue. Et elle ne va pas accepter de vivre dans une telle situation bien longtemps. ______________________________________ Un mètre soixante pour quarante-six kilos, Tsin a toujours été décrite comme une femme svelte et gracieuse. Étant une démone, elle possède un teint très pâle, mettant en valeur les tatouages gris qui recouvrent toute la partie gauche de son corps. Lorsqu'elle ne les attache pas, ses longs cheveux ébènes tombent en cascade sur ses épaules, pour finalement lui arriver au milieu du dos. N'aimant pas les avoir détachés en combat, ce qui est une faiblesse pour elle, Tsin les ramènent souvent en chignon ou en queue-de-cheval grâce à une lanière de cuir noire et des baguettes des continents du Nord. Elle se sert souvent de ces dernières pour se battre ...
Illumine son visage ses deux prunelles noires, où brillent deux flammes ardentes. Ses yeux en amandes est le seul héritage qu'elle a de sa mère, qui les avaient d'ailleurs bien plus étirés que Tsin. Contrairement à beaucoup de démone, notre jeune femme ne possède pas de lèvres extrêmement pulpeuses. Et heureusement, car elle déteste cela.
Vêtue souvent d'habits fais à partir de matériaux naturelles, Tsin ne s'habille que très légèrement. Des mauvaises langues disent qu'elle ne fait cela que pour appâter les hommes. S'il y a un peu de cela, son style vestimentaire lui permet surtout de se déplacer et se battre en toute liberté. Chose qu'une robe ou une armure ne lui permettrait pas. Il est donc évident que vous ne verrez jamais Tsin porter ces habits de soie que certaines se plaisent à porter. Sa cape, qui ne la laisse pas non plus libre de ses mouvements, lui sert exclusivement de couverture et, même pas tant froid, elle ne prendra pas le risque de la revêtir. Toc toc toc ...
Les doigts de Tsin se crispèrent sur sa plume, geste qui fut suivi d'une ribambelle de jurons, tous aussi distingués les uns que les autres. Dans son exaspération d'être, pour la troisième fois de la journée, dérangée, elle avait, involontairement, fait deux grosses taches d'encre sur son carnet. Elle qui était déjà de mauvaise humeur ...
Laissant son carnet ouvert sur la table, la jeune femme se leva pour se diriger vers la porte de sa chambre. si celui ou celle qui l'avait dérangée n'avait pas une bonne excuse, il venait de signer son arrêt de mort. Tsin attrapa la clé en argent qui pendait autours de son coup et l'inséra dans la serrure. Les battants de la porte grincèrent, au moment où celle-ci s'ouvrit d'elle-même, pour laisser Tsin découvrir sa potentielle futur victime. C'était une jeune succube, vêtue de l'uniforme de servante de la maison. Rien qu'a voir ses ongles rongés, on devinait qu'elle aurait tout donné pour ne pas à avoir à déranger la fille du "Maître". La jeune femme s'effaça sur la droite, pour laisser le passage à Tsin, avant de déclarer, tête baissée :
-Votre père vous demande, mademoiselle.
*** A nouveau, les portes tournèrent sur leurs gonds, laissant apparaitre la salle du trône. Contrairement à ce que certain pouvaient imaginer, ce n'était pas la plus belle des pièces de la maison, loin de là. Le plafond, nue de dessins, n'était composé que d'une coupole elliptique, culminant tout de même à une vingtaine de mètre du sol. Les murs, non recouvert de tapisseries, avaient été peints en blanc. On aurait pu appeler ça « une salle neutre ». Dans l'encadrement de la porte principale, tout de même ornée de quelques gravures anciennes, se dressait Tsin, une expression de colère figée sur le visage.
La jeune femme, après avoir fait une brève référence, s'approcha de son père. Même si elle avait atteint la limite de l'exaspération, elle devait un minimum de respect à son géniteur. Celui-ci, les deux coudes posés sur les accoudoirs de son trône, se massait lentement les tempes, signe évident que quelque chose n'allait pas. Il fit patienter sa fille pendant plusieurs minutes, les yeux fermés, réfléchissant à elle-ne-savait-quoi. Elle était d'ailleurs sur le point de demander si elle pouvait se retirer lorsque, enfin, il prit la parole.
-Quelqu'un a prié ...
Tsin haussa un sourcil, ne comprenant qu'a moitié ce que son père voulait dire. Cette phrase en suspension signifiait qu'elle était censée savoir en quoi le fait que quelqu'un prie son père la concerne. Ce dernier, au cours des vingt dernières années, avaient reçus plusieurs appels à l'aide, et n'avait répondu à aucun d'entre eux. Avait-il convoqué sa fille juste pour lui le dire ? Il n'y avait pas d'autres explications ...
-S'il croit que ça peut l'aider, il se trom ...
-Et ça sera la cas, la coupa-t-il.
Confusion total dans l'esprit de notre démone. Elle qui n'avait, dès le début, pas tout compris, se retrouvait à côté de la plaque. Elle ne comprenait pas où son père voulait en venir et ce qu'elle avait à voir la dedans. A moins que ...
-Suis-je censé aller l'aider ?
Le maître releva la tête, un sourire sur les lèvres. Apparemment, Tsin avait vu juste. Mais pourquoi elle ? Si son père voulait que cet inconnu survive, il pouvait très bien envoyé quelques succubes ou même une dizaine de goules au combat. Mais non, c'était elle qui devait porter secours à cet homme. Ne cherchant plus à comprendre, Tsin approuva la décision de son père d'un hochement de tête. Aussitôt, deux gardes entrèrent dans la salle, apportant une cape et une épée, ainsi qu'une bourse remplie de pièces d'or. La jeune succube lui amena même son carnet.
Une fois armée et vêtue de sa cape, Tsin alla s'incliner une dernière fois devant son père. Ce fut alors qu'elle était à genou devant lui, la tête baissée, qu'elle se dématérialisa ...
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